Dès lors que vous mettez votre logement en location de courte durée, puis que vous décidez de nous en confier la gestion complète ou tout simplement de faire appels à nos concierges bnb de manière ponctuelle. Tous les loyers que vous percevez doivent être déclarés, pour ensuite être soumis à l'impôt sur le revenu. Pour ce faire, il existe aujourd'hui différents régimes, comme le régime Micro-BIC, nous vous expliquons tout.
Mise à jour octobre 2025 : La réglementation du régime Micro-BIC a considérablement évolué avec la loi de finances 2025 et la loi Le Meur de novembre 2024. Les seuils et abattements ont été revus à la baisse pour les locations de tourisme, notamment pour les biens non classés. Cet article intègre toutes ces nouveautés pour vous aider à déclarer correctement vos revenus locatifs.
Il y a quelques semaines, nous vous donnions des conseils concernant la fiscalité de vos locations saisonnières. Nous avions abordé plusieurs sujets tels que les impôts sur le revenus, les cotisations sociales, la transmission des revenus, mais aussi le régime "Micro-BIC". Aujourd'hui, nous avons choisis de nous pencher sur ce dernier pour que vous puissiez déclarer au mieux les revenus de votre location meublée courte durée.
Le régime Micro-BIC
Quelles sont les conditions d'imposition ?
Le régime Micro-BIC est un régime d'imposition des revenus d'un entreprise individuelle. C'est à dire qu'il définit les règles de taxation des revenus auxquelles sont soumises les micro-entreprises, et notamment votre location saisonnière. Lorsque que votre location meublée de courte durée génère un chiffre d'affaires annuel (hors taxe) inférieur à 32 900€, elle est automatiquement soumise à ce régime.
Que comprend ce chiffre d'affaire ?
Ce chiffre d'affaire correspond aux loyers perçues (+ charges) en excluant les recettes accessoires.
Comment son calculé les impôts des revenus déclarés sur le revenu Micro-BIC ?
Le calcul de cet impôts peut être calculé de deux manières différentes selon que votre bien meublé en location est considéré comme "classique" ou bien "meublé de tourisme" :
- La location saisonnière classique :
Lorsque votre location saisonnière n'est ni un gîte rural classé, ni un meublé de tourisme classé, ni une chambre d'hôte, elle est considérée comme une location meublée de tourisme non classée. Dans ce cas, depuis janvier 2025, vous bénéficiez automatiquement du régime forfaitaire lorsque vos recettes ne dépassent pas 15 000 € par an (contre 32 900 € auparavant). Sur ces recettes, seuls 30% de vos loyers et charges sont réintégrés à l'ensemble de vos revenus de l'année, puis imposés (contre 50% auparavant). Cette modification résulte de la loi de finances 2025 visant à réguler les locations de type Airbnb.
- La location meublée de tourisme :
Lorsque votre location saisonnière est un gîte rural classé, une location classée meublée de tourisme ou une chambre d'hôte, elle est considérée comme une location meublée de tourisme classée. Dans ce cas, depuis janvier 2025, lorsque les recettes annuelles de votre location courte durée ne dépassent pas 77 700 € (contre 82 200 € auparavant), vous relevez de plein droit du régime forfaitaire. De plus, sur ce chiffre d'affaires, vous bénéficiez d'un abattement forfaitaire de 50% (contre 71% auparavant), c'est-à-dire que seuls 50% de vos loyers sont réintégrés à l'ensemble de vos revenus annuels, puis imposés. Cette modification résulte de la loi de finances 2025.
Par exemple : Vous louez votre résidence secondaire sur Airbnb ou Booking et, cette année vous avez perçu 3 000 € de loyers et charges. Si votre bien n'est pas classé en meublé de tourisme, seuls 70% de ces revenus (2 100 €) seront imposés avec l'abattement de 30%. Si votre bien est classé, seuls 50% de ces revenus (1 500 €) seront imposés avec l'abattement de 50%.
Quelles sont mes obligations ?
Lorsque vous optez pour le régime Micro-BIC, vous devez reporter le montant des recettes générées grâce à votre location saisonnière sur votre déclaration de revenus. Pour une location saisonnière dite "classique", vos revenus locatifs sont à déclarer sur le formulaire 2042 C PRO, dans la case "5ND". Autrement, si votre location courte durée est classée comme "meublée de tourisme" vous devez renseigner vos revenus dans la case "5NG" de ce formulaire.
Important pour 2025 et au-delà : Depuis janvier 2025, une nouvelle réglementation (loi Le Meur) encadre plus strictement les locations saisonnières. Les communes peuvent désormais limiter la location de votre résidence principale à 90 jours par an (au lieu de 120 jours). Paris et Marseille ont déjà adopté cette limite depuis le 1er janvier 2025. Le dépassement de cette limite peut entraîner une amende allant jusqu'à 15 000 € par année d'infraction. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les règles applicables dans votre commune.
Vous avez aussi des obligations comptables qui comprennent la création et le suivi d'un livre de recette, mais aussi d'un livre d'achat. Une fois que vous vous êtes assuré d'avoir entrepris toutes les bonnes démarches pour la gestion de votre location de courte durée, nous vous proposons notre solution clé en main. Notre équipe d'experts s'occupe de toute la gestion de votre location saisonnière. C'est à dire ?
- La création de votre annonce avec un contenu et de photos de qualité, sur plusieurs plateformes de réservation
- La gestion des échange avec vos voyageurs
- L'optimisation des prix grâce à notre technologie de pricing qui prend en compte la saisonnalité et la demande en fonction de votre zone géographique
- Des prestation de ménage et du linge de qualité hôtelière
- Tous nos services de conciergerie (accueil, départ et assistance durant tout le séjour, mais aussi de nombreuses petites attentions Welkeys pour voyageurs grâce à nos partenaires (petits-déjeuners, services de VTC ou encore coiffeur à domicile...)






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